Archives - 21 novembre 2005
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Des élections au parfum de purin (La Presse, 4 nov.)

21 juin— L'article 59 (action a portée collective) n'est pas la solution, par Pierre Laterrière, juin 2005.

16 avril— Les épandages de lisier sont premis entre le 1er avril et le 1er octobre: connaissez-vous les règlements et où porter plainte?

6 avril— Capacité de support des activités agricoles par les rivières : le cas du phosphore total(min. de l'Envir.)

Salaisons Brochu abandonne ses activités d'abattage de porcs

Salaisons Brochu abandonne ses activités d'abattage et de découpe de porcs à son usine de Saint-Henri, près de Lévis, ce qui se traduira par la perte de quelque 240 emplois à compter du mois de mai prochain.

Le Devoir, édition du samedi 19 et du dimanche 20 fév. 2005


L'entreprise entend désormais consacrer toutes ses énergies à la transformation de viandes, dans l'espoir d'accroître ses parts de marché.

Jacques Labrie, porte-parole de Salaisons Brochu, a dit que les installations de Saint-Henri, où sont concentrées toutes les activités de l'entreprise, continueront d'employer quelque 350 personnes.

«Nous voulons orienter le développement de l'entreprise vers la transformation, où nous avons toujours été très performants», a dit M. Labrie.
La direction de Salaisons Brochu cite trois raisons qui ont rendu «inévitable» sa décision de renoncer à ses activités d'abattage et de découpe : le développement d'une concurrence «féroce»; la surcapacité d'abattage de porcs à la suite de la mise en service de nouvelles installations modernes; ainsi que les difficultés d'approvisionnements reliées au gel de production résultant du moratoire imposé par le gouvernement québécois. Ce moratoire sur la production porcine n'a été que partiellement levé par l'actuel gouvernement libéral, en mai dernier, laissant sur leur appétit les producteurs ainsi que l'ensemble de l'industrie.
Le porte-parole a précisé qu'il devenait impossible pour Salaisons Brochu de concurrencer de grandes entreprises qui se sont dotées d'équipements leur permettant de faire de l'abattage «deux fois et demie plus rapidement que nous». Il souligne de plus que le moratoire sur la production porcine a fait en sorte que la capacité d'abattage au Québec est presque deux fois supérieure à la quantité de porcs disponibles sur le marché [soulignement ajouté]. Cette pénurie toucherait tout particulièrement l'est du Québec, où sont concentrées une bonne partie des installations d'abattage.
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Commentaire :

Alors qu'en octobre dernier on nous annonçait le regroupement d'Olymel et Supraliment du Groupe Brochu. Après la rationalisation chez Olymel et la fermeture en mai 2004 de l'abattoir de porcs de Princeville , c'est le groupe Brochu de St-Henri de Lévis qui élimine des emplois et c'est la faute du moratoire alors que les abattages et le prix des porcs sont à la hausse au Québec selon Statistique Canada. Et que selon la FPPQ on importe des porcelets d'Ontario pour les engraisser, les subventionner ici et les abattre aussi.

C'est tout près de 1,000 emplois qui auront été perdus dans la transformation du porc entre mai 2004 et mai 2005.

Il faut se rappler que la SGf (Soquia) a investi 25$ M dans les installations d'Olymel en 2003.
Le regroupement Olymel Brochu détiendra 75% des abattages de porcs au Québec.

Le moratoire aurait fait augmenter les capacités d'abattage..?

- Gilles Tardif

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